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pour les mamans qui ont accouché sans péri...
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Accouchement
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linette



Inscrit le: 10 Fév 2009
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MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 16 : 27    Sujet du message: pour les mamans qui ont accouché sans péri... Répondre en citant

... comment avez vous vécu la poussée? calmement? dans la peur? dans le bruit? dans le silence? qu'est ce qui vous est passé par la tête à ce moment là?

je me pose ces questions parce que pour mes deux enfants, la poussée a été un moment d'angoisse extrême, au point que pour ma puce, j'ai poussé de manière à la retenir... j'ai du rassembler tout mon courage pour enfin pousser "vraiment" et accepter de me faire mal pour qu'elle sorte.(alors que tout le reste de l'accouchement avait été vraiment bien géré, j'ai vraiment perdu les pédales pendant la poussée).

en fait, je me demande si c'est dû à quelque chose de particulier chez moi, ou si c'est "normal", que c'est quelque chose de couramment vécu par les mamans qui accouchent.

en fait quand je regardais baby blues, les mamans, sous péri étaient tellement calmes, tellement silencieuses, tellement à l'écoute des conseils des SF... ça m'a paru irréel et pourtant c'est cela, la norme aujourdhui, c'est moi qui me sens assez marginale du coup.

alors, comment avez vous vécu ce moment? c'est différent quand on accouche à l'hopital ou à la maison?
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Gwenn



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MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 16 : 43    Sujet du message: Répondre en citant

tout simplement....mais je ne me souviens plus de ce qui m'est passé par la tête!!
en fait, sans péri, c'est ton corps qui te dit quoi faire.....et quand tu ressents le besoin de pousser, tu ne te poses pas vraiment de question.
le fait de perdre les pédales est normal...ce sont les hormones qui s'expriment Wink
certains thérapeutes proposent des "mis en situation" du jour J afin de mettre le doigt sur ce qui fait peur et de regler le truc!
pleins de bons bouquins peuvent aussi aider
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Gwenn

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fredo



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MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 18 : 29    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai accouché 2 fois sous péri, et sans péri pour la petite dernière il y a 4 ans et demi. J'avais été complètement dans ma bulle pendant les 3 heures de travail, en grande partie dans l'eau chaude, j'arrivais même à m'endormir entre deux contractions, c'était assez incroyable ; par contre pour l'expulsion je me souviens que c'était très violent, la douleur m'a submergée, je ne savais pas comment me mettre (j'étais sur le grand lit de la chambre de naissance de l'Hôtel-Dieu à Rennes) et j'ai tellement perdu les pédales que la sage-femme a dû me mettre des petites tapes sur les joues pour que j'arrête de crier et que j'écoute ses indications pour être réellement efficace... Je crois que la douleur est tout à coup devenue trop forte, et la panique de ne pas y arriver a pris le dessus. Au final cette naissance reste un souvenir magnifique quand même. Pour toi c'est peut-être différent, et puis c'est très frais encore, il faut que tu "digères"...
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linette



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Localisation: Oissel (76)

MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 20 : 26    Sujet du message: Répondre en citant

ha oui mais non mais ce n'est pas du tout un mauvais souvenir, mon accouchement. réellement ! c'est un vécu fort que je ne regrette absolument pas.

seulement, dans notre société où l'accouchement est si "silencieux", je n'arrive pas à me placer en fait...
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Emilie



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MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 21 : 12    Sujet du message: Répondre en citant

Et sous péri qui n'a pas fonctionné ça marche aussi Very Happy ?

Pour mon dernier accouchement, je n'ai pas eu le temps de me "préparer" psychologiquement à la poussée car j'ai dû passer de 3/4 doigts à 10 en 15/20 minutes, pas eu le temps de réfléchir !!

Au début de la poussée je me suis appliquée à bien pousser tout doucement comme me disait la SF car j'ai un périnée friable et bon, il fallait essayer de le préserver un maximum, donc j'étais très concentrée sur ma tâche, et puis à un moment elle m'a dit un truc du genre "c'est très bien, vous poussez très doucement, c'est parfait, votre bébé est tout prêt et si vous poussiez plus fort il serait déjà là mais on va continuer à faire tout doucement", ben là j'ai plus rien écouté et poussé comme une dingue Laughing , je voulais le voir ce bébé Wink

J'ai dû quand même un peu paniquer car je me souviens avoir crié régulièrement que je n'allais jamais y arriver (ce qui avec le recul est assez drôle, comme si on pouvait se lever de la table et dire "merci mais finalement non, je vais pas le faire, je vais y aller, merci pour tout Laughing )

Mes souvenirs sont assez flous en fait j'ai l'impression.
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Emilie
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laluce



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MessagePosté le: Ven 13 Avr 2012, 22 : 00    Sujet du message: Répondre en citant

« Emilie » a écrit:
ce qui avec le recul est assez drôle, comme si on pouvait se lever de la table et dire "merci mais finalement non, je vais pas le faire, je vais y aller, merci pour tout Laughing.

Laughing Laughing Laughing
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clairette



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MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012, 11 : 34    Sujet du message: Répondre en citant

En ce qui me concerne, j'ai retrouvé tout à fait cette drôle d'ambivalence: à la fois le corps qui pousse, malgré moi, et aussi ce truc de retenir parce que ça tire, ça fait mal, et c'était plus confortable avant...
Je crois que je suis vraiment passée d'un travail "shootée aux endorphines", très relax (je douillais, hein, mais il y avait une régularité, une logique), à qq chose de très primitif, très bestial, et très incontrôlable. Pour moi, c'était la délivrance d'en être enfin là, mais aussi qq chose d'inquiétant et de bestial. Je n'ai pas vraiment crié (en tout cas, pas le truc qui s'entend à des km!), mais je me rappelle avoir accompagné l'effort de drôles de grognements/cris, ambiance service de tennis, vous voyez le bizarre cri qu'ils font, les joueurs?
Pas hyper glamour!!!
Pour Adèle, à la maison, la sage femme m'a trouvée plutôt silencieuse, et à la mat pour Simon, j'ai eu droit à "mais vous n'allez pas crier en plus!!", ben, si!!
Pas plus de bruit pour l'un ou l'autre, en vrai (et selon le papa)
Je ne me suis pas sentie submergée, parce que j'ai des travails très longs (au moins 24h), alors, je peux vous dire que quand j'ai envie de pousser, c'est le soulagement, CA SE TERMINE, je suis dans l'attente ++ et pressée que ce bébé arrive.... mais je conçois tout à fait le désarroi et la surprise de perdre les repères antérieurs (surtout après 24h!!)
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Clairette, maman comblée de Zoé, Adèle, Simon et Violette
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mamanpuce



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MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012, 12 : 42    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai jamais ressenti le besoin de pousser, alors j'ai suivi le conseil de la sage-femme, j'ai poussé quand elle m'a dit de le faire. Je ne sais si c'est parce que la sage-femme était "trop pressée" et qu'on aurait du attendre que je ressente ce besoin...aucune idée. J'ai trouvé cela terriblement douloureux, je crois que pour mon gars je n'ai pas crié, sauf un court instant, mais pour ma puce j'ai beaucoup crié... je me souviens du regard de mon homme déconfit, terrifié par ma douleur.
Comme toi Linette je suis étonnée par ces accouchements, qui semblent si faciles. En même temps je suis heureuse de mes accouchements sans péridurale, de les avoir vécu pleinement, j'ai pu faire la transition entre être enceinte et ne plus être enceinte... je ne sais pas trop comment le dire...Pour ma nenette j'ai eu une péridurale, et je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose... je me rends compte que je suis en train de prôner la douleur.... en fait non ! Je prône le travail, le processus qui mène à la naissance d'un enfant et dont la mère se sent être pleinement impliquée ce que je n'ai pas ressenti avec la péridurale.
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Hélène, maman d'un p'tit gars, d'une nenette et d'une puce.
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linette



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MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012, 14 : 17    Sujet du message: Répondre en citant

merci pour vos témoignages ! la poussée est la partie de mon accouchement qui me trouble le plus en fait, même si je ne suis pas du tout traumatisée (alors que traumatsée, je l'ai été pour l'accouchement de mon loulou, sous péri, où je n'avais pas ressenti du fait de la péri l'envie de pousser, enfin, cette sensation là qui m'a submergée cette fois).

mamanpuce je suis convaincue (par mes deux accouchements fort différents) que les accouchements "silencieux" (au sens de ceux qu'on peut voir dans le reportage que j'ai cité plus haut Wink ) ont trop souvent un prix pour la maman et pour le bébé (du moins moi je l'ai payé largement à mon premier accouchement), du fait de l'instrumentalisation plus fréquente, du fait de la difficulté plus fréquente de la mise en place de l'allaitement, etc, etc, mon choix de ne pas prendre de péri (donc, de "souffrir" volontairement dans un sens) n'a pas du tout été motivé par une quelconque apologie de la douleur (genre, rite initiatique, ou "il faut souffrir pour devenir mère "que j'avais entendu à mon taf Shocked ). juste, bin si un moyen de réduire la douleur permettait de ne pas contrarier toute la belle mécanique naturelle et hormonale de l'accouchement, je dirais un grand oui, comme tout le monde... mais comme c'est pas possible, j'ai préféré tenter le coup sans.
je m'étais préparée, dans ce sens, à affronter la douleur des contractions, que je connaissais pour l'avoir déjà vécue.

mais je ne m'étais pas préparée à celle, bien particulière je trouve, de la poussée, que je n'avais pas vécue lors de mon premier accouchement. mais ce n'est finalement pas la douleur que je retiens, c'est mon état d'esprit pendant ce moment !
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FREDàRennes



Inscrit le: 31 Jan 2008
Messages: 801
Localisation: Rennes

MessagePosté le: Sam 14 Avr 2012, 17 : 40    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai accouché de ma première fille avec péri (sans la prendre tout de suite néanmoins car je voulais être "sujet" de mon accouchement) et j'en garde un très bon souvenir. Péri autogérée, j'ai pu décider de quand je reprenais une dose ou pas. J'ai pu sentir les contractions et même la douleur sans pour autant en souffrir. J'attendais vraiment afin de prendre une nouvelle "dose". Au moment de l'expulsion, c'est moi (enfin mon homme) qui ait appelé la SF pour lui dire que c'était le moment, que je sentais la poussée et ma fille est sortie en 2 minutes, après 2 poussées sans soucis. C'est d'ailleurs le papa qui a accueilli notre fille car elle est arrivée si vite que la SF n'a fait que finir de la sortir. Cela a été un vrai bonheur.

Au regard de ce très bon souvenir pour moi, pour ma seconde fille, je n'espérais qu'une chose, que cela se passe aussi bien. Je n'avais pas le projet d'accoucher sans péri, étant donné que je n'ai pas eu le sentiment d'avoir manqué quelque chose pour le premier. Par contre, je me disais toujours, je ne prendrai la péri que quand cela serait trop dur à gérer autrement.

Je ne me suis donc pas préparée à cela durant la grossesse. Au cours du 9ème mois, j'ai fait un peu de tension et quand je suis arrivée à la maternité le jour J, j'avais aussi une tension un peu haute. Du coup, prise de sans etc...

Changement d'équipe et ensuite, la nouvelle SF me dit qu'elle attend les résultats de la prise de sang pour appeler l'anesthésiste car dosage en fonction des résultats. Je gère la douleur sans trop de difficulté, notamment grâce aux étirements, que j'ai trouvé assez miraculeux (je n'avais pas utilisé cela pour mon premier accouchement).

Mais à un moment, je demande à prendre la péri car étant arrivée avec un col ouvert à 2 il y a seulement 2 heures, je me dis, que je dois être genre à 4 et que je ne vais pas tenir comme cela jusqu’à 9. Je me dis d’ailleurs, mais comment font les femmes qui ne prennent pas la péri pour tenir ! On me fait attendre car pas de résultat de prise de sang. Et la SF traine à m’ausculter car y a pas d’urgence à regarder vu que je suis arrivée il y a 2 heures. Je gère toujours, ça devient dur sur la fin mais ça va. La SF finit par m'examiner 30 minutes plus tard, « puisque vous êtes curieuse madame ». « Ah…, ben la péri, ça va pas être possible, vous êtes à 9 », « Ahhhh… », « vous avez envie de pousser là, madame… ? » « Ah oui, j’ai envie de pousser là ! ». 2 poussées, comme pour sa sœur, en moins de 2 minutes minutes, notre bébé est dans mes bras.

Et bien, quand elle m’a dit que j’étais à 9 et que j’ai pris conscience que l’expulsion serait sans péri…j’ai du me crisper un « « « brin » » » et la contraction suivante, je l’ai bien sentie passée ! Je me suis dit que j’allais souffrirrrr …(notamment en me rappelant les posts lus récemment sur CBB qui faisaient écho au passage des épaules !).

Et bien étonnement, aucune douleur à l’expulsion, que se soit la tête ou les épaules. Ça s’est passé tellement vite, que j’ai juste eu le regret de ne pas avoir eu le temps de me redresser pour sortir ma fille moi-même. Pas de cris car pas de douleur. Les contractions ont été plus douloureuses que l’expulsion mais gérables.

En y repensant aujourd’hui, l’annonce du « vous êtres à 9 » m’a stressée, essentiellement en référence aux autres expériences lues récemment pour un accouchement sans péri, vu que ce n’était pas mon projet initial.

Je suis ravie de cet accouchement et d’avoir expérimenté le « sans péri », mais n’en ai pas de meilleurs souvenirs que pour le premier, avec péri. Je l’ai même trouvé un peu trop rapide à mon goût cet accouchement !

La SF m’a demandé ce que j’avais pris pendant le travail (tisane de framboisier (elle ne connaissais pas) et un peu d’arnica en granules…elle m’a dit « Arnica ? , ah ben, ça doit être ça qui vous a aidé pour la douleur… » Vive l’homéo alors !
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Fred
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linette



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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 13 : 05    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked Shocked Shocked FredàRennes Shocked Shocked Shocked quel accouchement !!!

en fait mon propos n'est pas trop de dire quel est le mieux du sans ou du avec péri Embarassed on a chacunes nos raisons personnelles de faire ces choix et elles sont toutes aussi valables Embarassed

du coup j'aurais du formuler : "péri ou pas, à celles qui ont ressenti l'envie irrépressible de pousser, et la suite Rolling Eyes, comment l'avez vous vécu?" ça aurait été plus juste.

lors de mon premier accouchement j'avais la péri, mais très peu dosée sur la fin. suffisament de produit pour que je ne ressente pas "l'envie" de pousser, mais pas assez pour que je ne "sente" pas ce qui se passait à l'intérieur de moi. je ne me rappelle pas avoir eu aussi mal que pour le 2nd accouchement à ce moment là, mais sentir ce qui se passait à l'intérieur (d'autant plus que ça a duré trèèèèèèèèèèèèèèès longtemps, mon bébé était coincé) m'a angoissé au plus haut point.

quand tu dis que tu n'as eu aucune douleur à l'expulsion, je me dis "ouaou, mais comment c'est possible?" Razz ... une histoire de combinaison de plein de facteurs, sans doute, taille du bassin, de la tête du bébé, mobilité du bassin....

ha et moi aussi j'ai répété et répété que je n'allais pas y arriver, si j'avais pu effectivement j'aurais dit "en fait non, je ne veux plus accoucher aujourdhui, je repasserai un autre jour, peut être" Laughing
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mamanpuce



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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 14 : 38    Sujet du message: Répondre en citant

Pardon, c'est moi qui ait fait glisser le débat sur la péridurale, ce que je ne voulais pas du tout. Je ne parle que de mon expérience, où j'aurais du préciser que la péridurale pour ma nénette avait été "mal posée" (efficace comme il faut au début, puis le produit ne passait plus dans le cathéter et donc on m'a fait une injection qui devait surement être un peu trop forte), ce qui est rare.... juste du "pas de chance".
Pour revenir sur le sujet, la douleur au moment où bébé sort je l'ai trouvée aussi très violente... je n'en vois pas le sens. Autant pendant les contractions, je sentais le travail s'effectuer et donc je pouvais gérer cette douleur que je comprenais, mais je me passerais bien de la douleur de la délivrance.
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Invité






MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 15 : 38    Sujet du message: Répondre en citant

je rebondis sur le "sens de la douleur" dont tu parles Hélène

pour mon 1er, je me souviens très bien des paroles de la sage femme "vous supportez bien, alors je le laisse aller à son rythme, comme ça il étire le périnée tout doucement et donc ça diminue le risque de déchirure. Cette douleur de type brulure au niveau du périnée avait un sens et je l'ai trouvé supportable. Je n'ai pas crié, j'ai juste dit plusieurs fois que "ça" brûlait

pour mes 2è et 3è bébés, tout s'est passé à merveille, je ne me souviens quasi pas d'avoir poussé ni d'avoir eu mal, vraiment la sensation qu'ils sont sortis tout seuls. Limite j'étais heureuse quand cette sensation de brulure est arrivée parce que ça signifiait que j'allais bientôt tenir mon bébé dans mes bras (et découvrir son sexe)

et pour ma dernière (où il a fallu accélérer les choses), j'ai trouvé ça vraiment douloureux. J'ai le souvenir d'avoir crié beaucoup et très fort mais mon conjoint m'a dit que ce n'était pas le cas.

En conclusion pour moi, les 2 expulsions qui ont été vécues dans l'angoisse ont été très douloureuses en comparaison des 2 autres plus sereines. La douleur avait un sens donc était plus facilement acceptable. Mais je pense aussi qu'elle était plus intense parce que finalement je n'ai pas (pu) laisser mon corps faire au moment où il l'aurait fait naturellement
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fredo



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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 18 : 16    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve tes explications de ton ressenti très parlantes, Maeselle.

Linette, c'est vrai qu'en te relisant je m'aperçois que tu ne parlais pas de mauvais souvenir de ton accouchement, j'ai dû faire un transfert ! Pour ma part la naissance de ma dernière est un magnifique souvenir, c'est simplement la douleur très intense ressentie à l'expulsion qui est vraiment un souvenir désagréable, parce que j'ai trouvé difficile à vivre le fait de perdre les pédales à ce moment-là alors que tout se passait très sereinement jusque-là. Bon, c'est vite "oublié" quand le bébé est dans les bras, mais quand même...
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linette



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MessagePosté le: Lun 16 Avr 2012, 20 : 25    Sujet du message: Répondre en citant

frédo c'est ça, je n'assume pas réellement le fait d'avoir perdu les pédales à ce moment là (probablement parce que je controle toujours tout Rolling Eyes ), ça me gêne, mais par contre ce n'est pas un souvenir déségréable ou cuisant, juste, je n'arrive pas à l'assumer.

j'aime bien cet accouchement, je me le souhaite pour un prochain, mais par contre je n'oserais le souhaiter à une autre personne, c'est compliqué comme ressenti.

maeselle, voilà je crois que tu as mis le doigt sur ce qui cloche, la question du sens. c'est vraiment ce que j'ai beaucoup travaillé pour gérer les contractions de travail, le sens de la douleur, de ce qui se passait dans mon corps à ces moments là.
mais la poussée, je me rends compte que je ne l'ai pas travaillée de cette manière. c'est resté flou dans ma tête alors que pour le reste, j'avais lu, visualisé les choses, parlé avec différents interlocuteurs, j'avais aussi expérimenté dans mon corps...sans doute ce défaut de sens est ce qui m'a fait perdre pied.
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