"Surtout, on mesure dans l’environnement de ces stations relais des niveaux de radiations d’hyperfréquences importants. Un document gouvernemental australien (
de 1996 fait état de mesures effectuées à 250 mètres d’une station relais de Téléphones mobiles, à l’extérieur et à l’intérieur d’une école. Les valeurs trouvées, exprimées en watts par centimètre carré, vont de 15 à 45 microwatts par cm2.
Ces valeurs dépendent du nombre de communications transitant par la station relais, elles varient donc selon le moment de la journée et de l’année. " Or, des études, note Roger Santini, font état d’effets sur la reproduction, de perturbations comportementales et d’une augmentation du risque de cancer dès, respectivement, 80 microwatts, 10 microwatts et 1 microwatts par centimètre carré. "
Selon le même rapport australien, des personnes habitant à 200 mètres d’une station relais de Téléphones mobiles se plaignent de troubles divers tels que ménopause prématurée, fatigue chronique, perturbation du sommeil, allergies multiples…
Ce qui est sûr, c’est que le développement du Téléphone mobile et de ses stations relais participe à l’augmentation du champ électromagnétique autour de la Terre. Comme le font les antennes de stations radio ou de télé et l’ensemble des activités qui font appel à l’électricité.
À titre de comparaison, le rayonnement radioélectrique naturel du Soleil et des étoiles au niveau du sol, toutes fréquences confondues, est de 0,1 microwatt par mètre carré. Actuellement ce rayonnement est estimé – selon des mesures réalisées au cours des années 80 aux États Unis ! – à 10 microwatts par m2 à la campagne (sans source émettrice proche) et entre 20 et 50 dans les villes. Il est grand temps d’étudier l’impact de ces modifications environnementales sur la santé publique. Et peut-être de résister à l’engouement pour le portable quand celui-ci n’est pas absolument nécessaire, ou au moins d’en limiter l’usage."