Couleur Bébé, Couleur d'enfance

[tarot]

1.Avant le congé maternité(< 23/06/2006)
Je travail beaucoup : travail de bureau à responsabilité à 30 minutes de mon domicile, soit en moyenne 10h/jour (8h->19h).

2.Avant la reprise du travail (< 08/01/2007)
Maël est né le 23 septembre 2006, c’est un garçon en bonne santé.
Lorsqu’il a eu un mois, j’ai commencé à tirer mon lait (tire-lait manuel classique !) de sorte que mon époux lui donne un biberon de lait maternel par semaine. Ça habitue le bébé à la tétine, ça fait plaisir au papa et j’ai un couple d’heures pour moi.
Un mois et demi avant de reprendre mon travail j’ai commencé à lire des témoignages (principalement de la Leche league) sur « allaitement et travail » car j’appréhendais beaucoup. Ces témoignages m’ont beaucoup réconforté car un certains nombre de femmes ont pu continuer à allaiter tout en travaillant, et s’en sortaient bien ! Je me suis donc dit pourquoi pas moi ! D’autre part, j’y ai beaucoup appris :

2.1.Droit à 1h/jour sur le temps de travail
Dans le code du travail, l’article L.224-2 et R.224-1 daté de 1908, autorise les mères qui allaitent à prendre une heure par jour jusqu’aux un an du bébé. Cet article est plus ou moins appliqué mais il a le mérite d’exister.
Pour être couverte, au cas où, j’ai interrogé le service du personnel dont je dépends pour savoir s’ils appliquaient déjà cet article du Code du travail. On m’a fait une réponse que d’autres ont déjà essuyé : cette loi a été faite pour allaiter en direct le bébé et non pour tirer son lait. Il faut alors expliquer qu’en 1908 les femmes travaillent près de leur domicile et donc de leurs nourrissons, tandis que moi j’habite à une demie heure en voiture et qu’il n’y a pas de crèche sur mon lieu de travail. On m’a alors retorqué qu’il fallait que je m’arrange directement avec mon chef de service mais qu’ils ne voulaient pas le savoir… Or je n’avais pas du tout l’intention d’expliquer mes histoires de tire-lait avec mon patron… De plus, il n’y a pas d’infirmerie (local idéal) pour tirer mon lait, mais bon, je l’ai fait d’abord dans un bureau vide puis dans mon bureau lorsque celui-ci ferma à clef. J’en ai donc parlé au chef d’à côté, qui est une femme, et à quelques autres personnes pour ne pas éveiller de bruits de couloirs infondés car quand les gens se demandent ce qu’on fait enfermé dans un bureau ils imaginent le pire... Ainsi je suis « couverte » si on cherche à m’embêter.

2.2.Il n’est pas nécessaire de sevrer progressivement le bébé plusieurs semaines avant de reprendre le travail. Il suffit de continuer à allaiter le bébé à 100% jusqu’à la reprise car le bébé comprend vite que lorsque maman n’est pas là, il n’y a pas de lait au sein mais du lait en biberon, sans traumatisme pour le nourrisson. Maël semble l’avoir bien vécu et sa nourrice aussi.

2.3.Il est préférable de faire des réserves de lait maternel congelé.
J’en ai pour ma part congelé en moyenne 140ml/jour pendant le mois et demi qui a précédé ma reprise. Je le faisais principalement avant de me coucher et après la première tété du matin. Je plaçais alors mon lait dans des petits sacs de congélation avec zip sur lequel j’indiquais le jour de fabrication du lait. Ces sacs sont propres, étanches et peu encombrants. Ce stock permet de ne pas se mettre trop de pression les jours où on a moins de lait et d’être plus sereine. Et puis ça rassure aussi la nounou qui a toujours deux trois biberons au congélateur pour les jours où le bébé réclame plus.

2.4.Si les premiers essais au tire-lait peuvent être longs et laborieux, on fini par remplir en routine environ 150ml en 15 minutes (200ml en 10 min. pour certaines femmes). D’où l’intérêt de commencer à tirer son lait avant la reprise pour être à l’aise avec.

2.5.Certaines femmes ont ainsi tiré leur lait au travail jusqu’aux un an du bébé voir même plus.

2.6.Le lait maternel se conserve très bien : huit jours au frigidaire et trois mois au congélateur.

J’ai acheté, au magasin Décathlon un petit sac en tissus thermos de randonnée, en expliquant avec flegme au vendeur que c’était pour garder des produits laitiers bien au frais pendant une journée entière de randonnée ! J’ai trouvé un sac léger, souple, facile à trimbaler et pas encombrant ! J’y mets mon Frescal, mon tire-lait et les biberons vides. J’y ai aussi acheté un thermos de 0,7l en métal pour y mettre de la tisane car il faut boire beaucoup.

Pour soutenir la production de lait, je prends de l’homéopathie :
-Ferrum Phosphoricum 7CH (3 gr le matin un jour sur deux)
-China Regia 7CH (3 gr le matin un jour sur deux)
-Pulsatilla 5CH (2granules 2X/jour) en cas de besoin
-Agnus Castus 5CH (2granules 2X/jour) en cas de besoin
-Ricinus 3X (10 gouttes 3 fois/jour) en cas de besoin
On peut aussi prendre des décoctions de fénugrec, de la levure de bière et de la bière sans alcool. Eviter de consommer du persil et du chou.
On peut aussi prendre du Galactogil.

3.La reprise du travail (>= 08/01/2008)
Depuis la naissance de Maël on allait rendre visite à la nounou une fois par mois. Un mois avant d’aller vraiment chez la nounou, Maël y a passé une sieste puis une demie-journée et enfin une petite journée. Maël s’habituait bien à elle et elle s’habituait tant à Maël qu’à l’idée de donner mon lait à mon bébé. La nounou n’avait jamais allaité ses enfants, ni donné de lait maternel à un bébé, mais elle est d’accord pour le faire et garder mon lait dans son frigo et dans son congélateur.
A ma reprise, Maël avait trois mois et demi et le papa a alors pris le relais via son congé de paternité (2 semaines). Cette formule présente de nombreux avantages :
i – entre la maman toute la journée et la nounou toute la journée, il y a eu une période de transition, en douceur, grâce au papa qui ne donne pas le sein mais c’est tout comme.
ii – de mon côté, j’étais également plus sereine de savoir mon bébé dans les bras de son père plutôt que dans ceux de quelqu’un d’autre pour ces premiers jours de reprise de boulot.
iii – de plus, je me sentais également plus détendue dans ma production de lait au bureau et dans mes horaires de travail. Le papa gérant bien son stock de lait quotidien, sachant faire patienter Maël s’il n’y avait plus de lait et n’étant pas à cheval sur mes horaires.
iv – le bébé avait quatre mois en arrivant chez la nounou et non plus trois mois et demi.

Le travail qui m’attendait au bureau était colossal « éponger » mes six mois d’absence (c’est à dire reprendre tout les dossiers et les retraiter « proprement »), mais également « courir » après les dossiers en cours. Avec deux journées par mois à Paris.

Voici grosso-modo, mon organisation jusqu’aux six mois du bébé :-6h : levé, toilette, petit-déjeuner, remplissage d’un demi-biberon (un sein) ;
-7h : réveil du bébé et tété (parfois la tété avait lieu avant de remplir le biberon) ;
-7h30 : départ pour le bureau ;
-11h10-11h30 : je rempli un biberon puis je rince mon tire-lait ;
-12h30-13h : pause déjeuner ;
-15h-15h20 : remplissage du 2ème biberon ;
-18h30 j’arrive chez moi ;
-19h : tété
-21h30 : remplissage d’un demi-biberon.
-22h30 : couché.

Ces trois premiers mois de reprise de travail ont été terriblement fatiguant :
-énormément de travail : j’ai cru que je n’allais pas y arriver ;
-j’ai plusieurs fois dû ramener du travail à la maison ;
-s’arracher de mon activité 2X20 minutes par jour pour remplir deux biberons et à toute vitesse, manger à toute vitesse ;
-quitter le bureau en courant, impérativement à 17h45 en laissant tout en plan, fini ou pas fini ;
-à ce stress s’ajoute la fatigue liée à la production d’environ 75cl de lait par jour ;
-le papa travaillant beaucoup en soirée et le week-end, j’étais souvent seul à gérer Maël en rentrant du travail.

Il m’arrive alors régulièrement d’avoir le téléphone qui sonne pendant que je remplis un biberon, je le pose alors et réponds au téléphone « mine de rien ». Quand quelqu’un essaye d’entrer dans mon bureau c’est plus délicat : soit ils trouvent la porte fermée à clef alors qu’ils savent que je suis là, soit ils se doutent que si la porte est fermée c’est que je tire mon lait, soit j’oublie de fermer la porte à clef et étant dos à la porte je retire très vite mon tire-lait, le pose par terre et rabat mon T-shirt. Mais ça me stresse pas mal, j’appréhende une intrusion ou même une tentative d’intrusion.

Les voyages à Paris sont particulièrement fatiguant : levée à 5h pour un retour à la maison vers 22h. Là je ne réveille pas Maël pour l’allaiter, ni le matin, ni le soir. Je dois faire des biberons dans le train (je conseille le local nurserie/table à langer des TGV, entre les wagons 8-9 et 18-19) et le midi dans les WC du bâtiment où je suis en réunion. Il paraît que les pharmacies peuvent accueillir les femmes pour qu’elles tirent leur lait, mais je n’ai pas essayé.

Au bout d’un mois, avec la fatigue, j’ai contracté la grippe, mais je ne suis pas arrêtée de travailler … ça a beaucoup fait baisser ma production de lait pendant trois semaines. On a alors largement puisé dans le stock de lait congelé ; d’autant que Maël a lui aussi contracté la grippe, puis une otite et une diarrhée or en convalescence il avait un appétit d’ogre.

Ainsi, mon bébé n’aura eu que mon lait pendant ses six premiers mois tout en ayant repris le travail à plein temps à ses trois mois et demi ! Je n’en suis pas peu fière, mais il en faut de la volonté quand on a des responsabilités professionnelles et une trop importante conscience professionnelle. Et puis je crois qu’en tirant mon lait au travail ça m’a permis d’entretenir ma production de lait car je ne suis pas une grande productrice (je rempli en moyenne des biberons de 150ml alors que ma collègue remplit 220 ml) or certaines femmes finissent par ne plus avoir de lait en ne donnant que matin et soir trop rapidement.

Ce qui m’a aidé à tenir :-mon bébé !
-mon compagnon, les copines de couleur bébé ;
-on se serrait les coudes avec une collègue revenue de congés maternité un mois après moi et tirant également son lait ;
-l’homéopathie.
->Avoir le moral est essentiel pour ne pas voir sa production trop chuter.

4.Aux six mois du bébé (23/03/2007)
Lorsque Maël a eu six mois, je n’ai plus tiré mon lait qu’une fois par jour, ce qui était plus pratique au bureau car je tire alors mon lait pendant la pause déjeuner.
On a commencé la diversification alimentaire et on a acheté une boite de lait maternisé pour compléter, au cas où, car je n’avais plus de réserve de lait au congélateur. Mais je le regardais chaque jour fièrement en bombant le torse !
Etrangement, sans doutes par orgueil et parce que je me mettais moins de pression (j’étais plus détendue), ma production de lait est repartie !
La diversification s’est très bien passée.

Pour que ce ne soit pas la nounou ou les grands-parents qui aient à essuyer les plaques un jour de déplacement à Paris ; mon compagnon a fini par donner le premier biberon de lait en poudre à Maël. Ça m’a fait tout bizarre. Je me suis sentie tout d’un coup inutile dans mon rôle de mère, même si ma raison me disait que c’était complètement idiot de penser cela…

Lorsque Maël a eu sept mois, il a dû commencer à passer ses premières nuits sans sa maman car j’ai deux-trois jours de déplacements sur Paris et ce par six fois dans les deux mois à venir. Là, la gestion du lait a été compliquée. En journée, j’essayais de trouver un frigidaire (près de ma salle de réunion) pour stocker mon lait et mettre le Frescal au Freezer, la nuit, mon lait était dans mon sac thermos avec un gros Frescal. J’ai toujours trouvé une femme compréhensive sur place pour me dénicher un frigo.
Vue la quantité de lait produite sur deux-trois jours consécutifs, je le mettais dans des petits sacs congélation à zip. J’ai eu une fois un problème avec un sac mal zippé que j’avais placé trop précipitamment dans mon sac thermos et qui s’est vidé à moitié dans mon sac , celui-ci gouttant dans le métro alors que je courrais pour attraper mon train…

Maël a aujourd’hui huit mois.
Ses besoins en lait ont diminué avec la diversification alimentaire et on a peu souvent recours au lait en poudre. Malgré la fatigue, je continue à tirer mon lait une fois par jour au travail, mais depuis 2 semaines, certains midi je n’en tire pas car je sens que je n’ai pas assez de lait, sans doute à cause de l’accumulation de fatigue, je préfère du coup me réserver pour le soir « en direct ». Maël tête toujours « à volonté » quand on est ensemble.
Depuis mes nuits à Paris, Maël se réveille régulièrement la nuit et est plus demandeur : est-ce à cause de mes absences ? ou bien je produits moins de lait le soir et il a faim en pleine nuit, ou bien c’est le délicat passage des 8 mois. C’est sans doutes un peu des trois.

Je souhaite poursuivre ainsi jusqu’aux vacances d’été.

5.Après les vacances d’été suivantes (16/08/2007, 11 mois du bébé)
A la fin de mes congés d’été Maël aura quasiment onze mois.
Je projette de ne plus tirer mon lait au travail et de continuer à donner le sein à mon bébé quand on est ensemble.
_________________
Claire, maman de Maël (23/09/2006)

[Pascale]

Bravo Claire ! quelle volonté !
Merci aussi pour cette description détaillée qui en rassurera sûrement plus d'une.
Je vous souhaite, à Maël et toi, encore de belles et nombreuses tétées.
_________________
Pascale, maman de Samuel, 3 ans

[Marie]

Merci Claire et bravo !!!
_________________
Marie et trois joyeux garçons

[loulette]

Comme je me retrouve dans ton témoignage!!!!
Voilà un peu plus de quinze jours que j'ai repris le travail et je continue d'allaiter jules. C'est vrai que "tirer son lait" au travail demande un peu d'organisation mais je me dis que c'est pour la bonne cause et que cet été une fois la diversification alimentaire enclenchée, je n'aurai plus à en tirer autant...enfin c'est ce que je crois, envisage aujourd'hui
Mon rythme est très proche du tien:
réveil vers 7h pour tirer mon lait (2 biberons de 90ml en général)ce qui me prend en gros une vingtaine de minutes
puis j'allaite jules (encore une vingtaine de minutes)
le prépare, me prépare, l'emmene chez la nounou (qd papa ne peut pas) et hop direction le travail où je commence à 9h
Vers 11h, les seins me piquent...il est temps de tirer mon lait, heureusement à cette heure la salle du personnel est vide....
Un peu avant 14h, idem afin d'être tranquille et ensuite vers 16h avant de me rendre sur le quartier où je travaille (je suis animatrice de rue,bref je suis dehors) . Je finis à 18h, me précipite récupérer le bonhomme et le mettre au sein. Généralement, j'ai tirer suffisemment de lait pour le lendemain (avec un bib en rab au cas où)
Par contre, ce que je ne savais pas avant d'être dans la pratique, c'est qu'il n'y pas tjs de régularité dans les horaires...
L'autre jour je me suis retrouvé face à un partenaire avec un coté de t shirt archi trempé...le pauvre, il était si gêné par la situation qu'il n'osait plus me regardé pdt notre temps de réunion....
Une autre fois, alors que je déambulais sur le quartier "à la recherche de jeunes", j'ai senti les seins me piquer, il m'a fallu retourner vite à la voiture pour tirer mon lait...
Bref, en dehors de mes heures de bureau c'est pas tjs simple à gérer...
mais je suis ravie de faire ce que je fais, et pour rien au monde je souhaite me priver du regard tendre de jules lorsque je le met au sein le soir en rentrant...
j'encourage vivement les mamans à continuer l'allaitement mm après la reprise au travail, c'est effectivement pas tjs simple mais un peu d'organisation et de volonté et ça se passe très bien !!!

[nanou]

Bonjour à toutes,

Pour ma part, j'ai repris également le travail hier mais je n'ai que très peu d'heures (2h maxi à suivre). J'ai congelé un peu de lait d'avance mais Eden n'adhère pas au biberon : elle joue avec la tétine et se demande bien ce qu'on lui demande de faire. Avant, elle hurlait mais maintenant on essaie vainement. Du coup, on a un peu commencé la diversification même si elle n'a que cinq mois car elle louchait sur ce qu'on mangeait et s'énervait parfois. Du coup, elle aime la purée d'épinards et celle de carottes et se débrouille comme une chef avec la petite cuillère ??? je me dis que je ne travaille pas en juillet et août et que nous allons continuer ensemble notre petit bout de chemin d'allaitement ensemble et de cododo. En tout cas, tout cela fait bien plaisir à lire et c'est vrai que j'ai toujours une petite pointe de fierté quand je la regarde toute nue et si mimi et potelée (je me dis : c'est un
bon job et cela en vaut la peinel!!). Par contre, je suis admirative pour le tire-lait car pour ma part, cela reste une vraie galère. Mais avec le temps, peut-être, je persévère.
Merci pour vos témoignages qui me rassurent par rapport aux remarques que je peux entendre par ailleurs et qui ne sont pas souvent agréables!!
A bientôt,

Nathalie, maman d'Hameline, Charlène et Eden

[Tiphaine]

Pour les seins qui piquent quand c'est pas le moment : croiser ses bras en mettant les paumes à plat sur les seins et en appuyant légèrement, ça aide à stopper la montée (et souvent à éviter le t-shirt trempé). Avec un peu d'entraînement devant un miroir on peut réussir à devenir super discrète !
Et sinon, porter des couleurs foncées, des imprimés, ça permet que les éventuelles fuites se voient moins, ou avoir un gilet, ou une petite cape qui peut cacher le t-shirt mouillé...
Allez les filles, je pense à vous !
_________________
Tiphaine, maman de Lune, Zétoile, Astroboy et en route pour la voie lactée en février

[loulette]

Vu le nombre de mamans allaitantes qui sont ou vont retourner au travail prochainement et au vue des nombreuses interrogations à ce sujet, je fais remonter ce post où "tarot" explique de manière très détaillée et simplifiée sa façon de "tirer son lait au travail"

[Tiphaine]

"tarot" c'est ma copine Claire ! Et oui, elle avait bien détaillé, et son Maël tète toujours à volonté quand sa maman est là !
Alors Claire, tu repasses par le forum maintenant que tu as l'adsl ?
_________________
Tiphaine, maman de Lune, Zétoile, Astroboy et en route pour la voie lactée en février

[neferette]

merci loulette de faire remonter ce post
vendredi soir , ma nounou a mis de mon lait au congel car elle pensait qu il ne serait plus bon lundi . pensez vous qu'elle pourra l'utiliser ? (il datait de deux jours (passé au réfrigérateur ) qd elle l'a congelé .
pensez vous qu il faille le jeter ? (d'apres la leche league , on ne peut pas congeler un lait tiré depuis qqs jours )
l'avez vous déjà fait qd même ?
merci

cat tireuse de lait ds sa salle de classe (je vous épargne les remarques de mes collègues (exclusivement masculins ) qd ils voient le lait ds le réfrigérateur de la salle des profs )
_________________
Catherine , maman de Martin et Juliette, deux joyeux petits bambins

[ang]

L'expérience de "tarot" ressemble à la mienne, pour l'allaitement de G., les réserves de lait au congélateur en moins (je ne m'y suis pas prise suffisamment tôt avant la reprise du travail)

J'ai repris le travail il avait 4 mois ( à quelques jours près) et a été allaité exclusivement jusqu'à ces 6 mois.

Je n'ai jamais pris l'heure prévue par le code du travail, mon employeur, me permettais de prendre du temps le matin pendant la pause café des autres employés, j'ai refusé, je ne voulais pas être mise à l'écart du fait de l'allaitement.

Je tirais mon lait, le midi chez mes parents (je tirais mon lait, mangeais et repartais, sans avoir à m'occuper de rien (merci maman )), et le soir vers 22h avant de me coucher.

Lorsque G. a grandi, j'ai eu moins de lait, cela a été plus dur pour tirer en dehors des tétées... La boite de lait m'a aussi narguée pendant quelques temps, elle nous a bien dépannée de temps en temps, même si on ne les finissait pas

la fatigue, la diversification bien avancée, g. a été complètement sevré pour son premier anniversaire.

Pour d., je n'ai quasiment jamais tiré mon lait. Ne travaillant pas, je n'ai pas eu besoin de la laisser en garde ou je m'arrangeais pour le faire entre deux tétées (elle a parfois attendu un peu mais jamais très longtemps ). On a essayé de la faire boire une ou deux fois des biberons, de mon lait et de la boite, elle n'a jamais accepté d'en prendre.
Elle a d'elle-même refusée la têtée du soir vers 9 mois et pendant les vacances d'été (vers 14 mois), elle s'est sevrée d'elle même en refusant la tétée du matin:)
_________________
Annaïg, maman d'un p'tit gars (08.05.2004), d'une miss (28.05.2006) et d'une mini miss (06.06.2008 )

[Tiphaine]

Pour te répondre Catherine : on fait parfois des trucs pas très conformes voire pas recommandé... à toi de voir comment tu te sens avec cette idée de lait congelé plus tard et éventuellement...
Pour info, tu peux garder au frigo une semaine (genre si tu tires du lait le jeudi qui n'est pas bu le vendredi chez la nourrice, elle peut le garder dans son frigo et le redonner le lundi, sans passer par la case congel).
_________________
Tiphaine, maman de Lune, Zétoile, Astroboy et en route pour la voie lactée en février

[neferette]

c'est ce que je vais lui dire demain (à la nounou )et puis ... je crois que martin boira qd meme ce lait , ca m'embete de jeter du lait tiré , c'est précieux
bon , je ferais mieux d'aller préparer mes cours au lieu de glander devant l'ordi
les vieilles habitudes reviennent et on trouve tjrs de bonnes occas de pas aller bosser le dimanche soir ...
en tout cas , après cette première semaine séparée de mon ptit bébé , quel bonheur de le retrouver tt le we
on est resté collé pdt deux jours et je lui proposais le sein ttes les heures !
bref ... que du bonheur !

bon, allez , j vais bosser ...
bonne semaine à tous !
_________________
Catherine , maman de Martin et Juliette, deux joyeux petits bambins

[tarot]

Bonjour,
Oui j'ai l'ADSL mais à la plage ce we je n'ai pas trouvé à me brancher !
Quand je me suis inscrite je ne savais pas que mon login 'tarot' (j'ai betement mis mon nom de famille) deviendrait mon petit nom de code, si j'avais su ...
Pour le lait congelé : il m'est arrivé d'avoir du mal à le maintenir à la bonne température pendant mes déplacements à Paris (mes copines parisiennes ont des frigo pourris ...). Mais je n'ai jamais pu me résoudre à jeter mon lait et Mael n'a jamais été malade et pourtant je congelais le lait après 2-3 jours de vadrouille à la capitale. Ce petit garçon a une flore intestinale magnifique !
_________________
Claire, maman de Maël (23/09/2006)